Traumatisme

Le traumatisme crânien

Le traumatisme crânien (TC) est une atteinte du cerveau liée à un choc. Les lésions du cerveau sont provoquées par l’accélération, la décélération ou la rotation violente du cerveau. Toutes les fonctions peuvent être atteintes à des degrés divers. Elles peuvent entraîner une perte de connaissance brève ou un coma plus ou moins long. La plupart des traumatismes crâniens sont dus aux accidents de la voie publique, mais également à des accidents du travail, du sport ou de la vie quotidienne.

Il y a 30 ans, les traumatisés crâniens graves mourraient pour la plupart. Aujourd’hui, beaucoup survivent grâce à la rapidité d’intervention des SAMU, et aux progrès de la réanimation et de la rééducation.

Les différents degrés de gravité

Les lésions cérébrales non traumatiques

L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

Un accident vasculaire cérébral ou AVC, communément appelé « attaque cérébrale », est une perte soudaine de la fonction du cerveau. Il est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l’intérieur du cerveau.L’arrêt de la circulation du sang ne permet plus un apport suffisant en oxygène et en éléments nutritifs. Cela entraîne la mort des cellules cérébrales, au niveau de la zone du cerveau touchée.

L'anorexie cérébrale

L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire essentiellement féminin, qui entraîne une privation alimentaire stricte et volontaire pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. L’anorexie est très souvent associée à des troubles psychologiques. Les chercheurs tentent de préciser les mécanismes impliqués dans l’émergence de ce trouble, ainsi que ses facteurs de risque et d’évolution. Ils cherchent aussi à améliorer la qualité de la prise en charge des patients : l’objectif est d’obtenir des guérisons plus fréquentes et plus rapides, limitant ainsi le risque de séquelles et de complications potentiellement fatales.

La lésion cérébrale acquise

Une lésion cérébrale acquise, c’est, à l’origine, une blessure plus ou moins importante du système nerveux central (le cerveau) provoquée par un événement souvent instantané :

  • Un traumatisme crânien provoqué par un accident de la voie publique, de sport, une chute, une agression…
  • Un accident vasculaire cérébral (embolie cérébrale ou rupture d’un vaisseau sanguin)
  • Une tumeur cérébrale et/ou son exérèse
  • Une anoxie (le cerveau est privé d’oxygène dont il a besoin)
  • Un agent infectieux ou toxique provoquant la destruction des cellules nerveuses.

Les soins d’urgence ainsi que la rééducation peuvent permettre de retrouver une vie normale sans séquelles. Mais parfois, la blessure initiale peut entrainer un certain nombre de séquelles définitives pouvant gêner la personne dans sa vie quotidienne dans des proportions extrêmement variables d’une personne à une autre. Ces séquelles peuvent concerner les capacités motrices et sensorielles de la personne (paralysie, trouble de l’équilibre, gêne visuelle importante). Mais le plus souvent, elles touchent les capacités cognitives de la personne :

  • La mémoire,
  • La parole,
  • Des troubles de la reconnaissance,
  • Des difficultés d’adaptation de la personne à des situations nouvelles,
  • Un ralentissement, une rigidité,
  • Une distractibilité,
  • Une difficulté à anticiper, à organiser les événements, à les planifier,
  • Une fatigabilité intense,
  • La modification du comportement, du caractère.

Les séquelles et conséquences

Si les séquelles physiques (hémiplégie, troubles de l’équilibre…) et sensorielles (troubles visuels, perte de goût…) sont les plus repérables, l’essentiel du handicap est souvent invisible. Les séquelles « invisibles » du traumatisme crânien correspondent aux séquelles cognitives. Elles se manifestent par un ensemble de troubles qui peuvent ne pas apparaître évidents au premier abord.

Par exemple :

  • déficiences de la mémoire et de l’attention ;
  • troubles du comportement (apathie, désinhibition, difficultés à se contrôler) ;
  • lenteur et fatigabilité ;
  • absence ou défaut de communication…

Ces troubles cognitifs et comportementaux étant invisibles pour autrui, ils peuvent constituer un important facteur d’exclusion sociale et professionnelle. Ces troubles entraînent souvent une modification de la personnalité faisant dire « que le blessé n’est plus tout à fait le même ni vraiment un autre ». Ils retentissent aussi profondément sur la famille et leurs proches qui sont impliqués dans la vie du blessé pour le réconforter, l’assister, le stimuler, l’encourager.

Il peut arriver que la cellule familiale se brise sous les effets de la désespérance, de l’angoisse, et de la contrainte.