Accidents de la circulation, accidents du travail, du sport ou de la vie quotidienne, sont des événements récurrents de nos jours. Ces derniers peuvent entraîner ce que l’on appelle « un traumatisme crânien ».
Si les séquelles physiques (hémiplégie, troubles de l’équilibre…) et sensorielles (troubles visuels, perte de goût…)
sont les plus repérables, l’essentiel du handicap est souvent invisible. Les séquelles « invisibles » du traumatisme crânien correspondent aux séquelles cognitives. Elles se manifestent par un ensemble de troubles qui peuvent ne pas apparaître évidents au premier abord.
Par exemple :
- déficiences de la mémoire et de l’attention ;
- troubles du comportement (apathie, désinhibition, difficultés à se contrôler) ;
- lenteur et fatigabilité ;
- absence ou défaut de communication…
Ces troubles cognitifs et comportementaux étant invisibles pour autrui, ils peuvent constituer un important facteur d’exclusion sociale et professionnelle. Ces troubles entraînent souvent une modification de la personnalité faisant dire « que le blessé n’est plus tout à fait le même ni vraiment un autre ». Ils retentissent aussi profondément sur la famille et leurs proches qui sont impliqués dans la vie du blessé pour le réconforter, l’assister, le stimuler, l’encourager.
Il peut arriver que la cellule familiale se brise sous les effets de la désespérance, de l’angoisse, et de la contrainte.
L’Association de Familles de Traumatisés Crâniens et cérébraux-lésés est une association de la Loi 1901, rattachée à l’UNAFTC (Union Nationale des AFTC de France). Ses missions consistent à soutenir, informer et aider les familles des victimes du traumatisme crânien ainsi qu’ à sensibiliser le grand public au handicap invisible ainsi que d’assurer des actions de prévention d’accidents de la vie.